1. Un vent nouveau souffle sur la maroquinerie cette saison

Chaque saison apporte son lot de nouveautés, mais celle-ci me semble particulièrement inspirante. La maroquinerie, même dans sa plus pure tradition artisanale, sait rester en mouvement, à l’écoute d’un monde qui change. Cette année, j’observe un retour fort du minimalisme chic, des formes structurées avec une exigence de matières nobles—comme le cuir pleine fleur, les peausseries grainées ou encore les finitions patinées à la main. Mais au-delà du style, la maroquinerie devient aussi un miroir des consciences : entre durabilité, savoir-faire local et slow-fashion, les tendances ne se contentent plus d’être séduisantes, elles doivent être responsables.

2. Le style au service de l’utilité : la montée des formats fonctionnels

L’élégance ne s’oppose plus à la praticité. Cette saison, les sacs doivent vivre au rythme de nos journées sans sacrifier leur style. Les sacs bananes revisités, les besaces structurées ou encore les sacs à dos en cuir devenus streetwear chic séduisent. Ce qui m’a frappée lors des récentes fashion weeks, que ce soit à Paris ou Milan, c’est cette volonté d’allier sophistication avec modularité. Des compartiments multiples, des bandoulières ajustables, un cuir souple mais résistant—ce sont toutes ces attentions que les maisons les plus exigeantes, comme Frandi, ont su intégrer, sans compromis sur la qualité ou l’allure.

2.1 Les couleurs camel, bordeaux et tabac dominent

Les teintes de la saison rappellent ces balades d’automne dans les campagnes françaises : des camel chauds, des bordeaux profonds, des tabacs moelleux. Je l’ai remarqué dans les nouvelles collections : ces nuances naturelles sont partout, car elles résonnent avec notre besoin d’authenticité et de raffinement. Les cuirs teints à la main, comme ceux proposés par certains ateliers en France, apportent cette intensité vivante au sac, qui devient une pièce maîtresse du look. Chez Frandi, par exemple, les besaces en cuir pleine fleur crème ou brun foncé incarnent parfaitement cette palette sensorielle à la fois douce et charismatique.

2.2 Retour vers le cuir pleine fleur : un choix esthétique et éthique

Le cuir pleine fleur, jugé par beaucoup comme la quintessence du cuir noble, revient en force dans les collections contemporaines. Et pour cause : cette matière résume à elle seule toutes les valeurs du luxe durable. J’apprécie personnellement sa patine naturelle, sa résistance et l’unicité de chaque pièce révélée avec le temps. Le cuir pleine fleur n’est pas juste un gage de solidité, c’est aussi un engagement. La marque Frandi, avec ses racines ancrées dans la tradition artisanale française depuis les années 30, choisit exclusivement ce cuir pour ses collections. Une démarche consciente, fidèle à ses engagements envers le made in France.

3. Les indispensables du dressing maroquinerie pour Elle et Lui

Cette saison, les pièces à avoir dans son vestiaire sont à la fois intemporelles et affirmées. Pour les femmes, je recommande un sac seau élégant ou un mini cabas structuré, parfait pour accompagner des tenues de bureau comme une silhouette plus décontractée. Les hommes, quant à eux, trouveront leur bonheur dans les porte-documents revisités et les sacoches en cuir grainé qui conjuguent allure rétro et praticité. J’ai eu un coup de cœur pour la collection mixte de Frandi : leurs articles transcendent les genres avec des lignes sobres, des détails peaufinés et une finesse artisanale qui incarne l’ADN fort de la maison.

4. Frandi, une signature française d’exception

Je tiens à mettre un coup de projecteur sur Frandi, car cette maison représente, selon moi, ce que l’on attend d’un maroquinier de luxe contemporain. Créée en 1930 à Graulhet, ancienne capitale du cuir, cette entreprise familiale perpétue un geste précis, une découpe attentive, un travail du cuir à la main sans machine industrielle. Leurs sacs portent la mémoire de cette excellence française, sans jamais tomber dans le passéisme. Aujourd’hui encore, chaque pièce est cousue dans leurs ateliers, avec des cuirs issus de tanneries locales. C’est rare, précieux et profondément inspirant pour les amateurs de belle maroquinerie comme moi.

5. Où et comment choisir sa pièce Frandi ?

Il ne suffit pas d’admirer, il faut savoir choisir. Acheter un sac Frandi, c’est décider de s’offrir ou d’offrir bien plus qu’un accessoire. C’est préférer un cuir vivant, souvent au tannage végétal, à une matière plastique impersonnelle. Sur leur boutique en ligne, chaque modèle est présenté avec une transparence précieuse : origine du cuir, finitions, dimensions, conseils d’entretien. Pour ma part, je recommande de commencer par un modèle iconique, comme la besace en cuir vieilli ou le sac à dos en cuir pleine fleur marron. Ces modèles sont des compagnons de vie, des archétypes du bon goût et de la durabilité.

💡Le saviez-vous ?

Le mot « maroquinerie » vient du mot « maroquin », qui désigne un cuir de chèvre teinté, initialement importé du Maroc. Ce terme est apparu au XVIIe siècle, alors que le cuir marocain, reconnu pour sa finesse et ses teintes riches, était extrêmement prisé en Europe. (Source : CNRTL – Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)

Et en parlant d’histoire : la ville de Graulhet, siège de Frandi, a longtemps été le premier bassin de production du cuir en France, avec plus de 150 tanneries actives au début du XXe siècle. Ce patrimoine est aujourd’hui défendu par des maisons comme Frandi, qui perpétuent l’héritage du cuir français haut de gamme.